✈ I let it fall my heart, and as it fell you rose to claim it. (Epona, Gale, Aryane)

Le soleil se levait péniblement, et quelques rayons traversaient mes rideaux d'un blanc nacré, comme pour me forcer à me lever. Je poussai un long soupir, puis ôtai la couverture qui recouvrait il y a quelques secondes mon corps. Je me frottai doucement les yeux, puis ouvris en grand les rideaux. Je me postai devant la fenêtre et observai la sublime vue qui s'offrait à moi. J'ouvris les deux portes-fenêtres puis sortis sur le balcon. L'air frais vint me caresser le visage, et je soupirai d'aise. J'aimais me lever le matin et aller observer les horizons. Je descendis ensuite en bas, et y découvris ma mère, me préparant le petit-déjeuner. J'embrassai tendrement sa joue. Je mangeai rapidement puis allai sous la douche. J'avais rendez-vous avec Epona au Chaudron Baveur, histoire de se revoir et de pouvoir discuter un peu, étant donné que les vacances étaient belles et bien présentes, nous n'avions plus la possibilité de se voir aussi souvent. Je laissai couler l'eau sur mon être, puis une fois que j'eue finis de me laver, je m'emmitouflais dans une serviette bien chaude. Dès que je fus entièrement prête, je descendis en bas et attrapai mes chaussures, que je ne mis pas longtemps à enfiler. Je pris ma baguette avec moi, comme à mon habitude, puis sortis dehors.
Dès lors que j'ouvris les portes du Chaudron Baveur, un gros brouaha se fit entendre. Il y avait du monde aujourd'hui, et je craignais de ne pouvoir retrouver Epona parmit cette foule. Néanmoins, l'auberge était relativement petite, et je pus distinguer au loin sa longue et sublime crinière blonde. Un rictus s'étira au coin de mes lippes. Cette fille était ma plus grande amie, je ne me confiai qu'à elle. Elle me permettait de retrouver un peu de joie lorsque tout allait mal. Je me faufilai vers la table où elle était installée, puis me mis juste en face d'elle. « Je vois que tu es encore et toujours en avance. Comment tu vas ? » lui demandai-je alors. Mais avant qu'elle ne puisse me répondre, j'aperçus derrière-elle une personne que j'aurai préférer ne pas voir ici. Gale Haworths... Sachant qu'entre elle et Epona ce n'était pas le grand amour, je savais qu'il y allait avoir des étincelles. Je ne la quittai pas des yeux, lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. Je vis entrer Aryane Salmon et je fus soudainement rassurée. Elle pourra m'aider à calmer le jeu, pensais-je. Je lui lançai alors un petit sourire, suivit d'un vague geste du menton en direction de Gale, pour lui montrer que j'étais dans une situation assez complexe.

Les rayons de soleil pénétrèrent dans la chambre où l’air brûlant chatouillait son corps. Ses paupières s’ouvrirent aussitôt, révélant des prunelles aussi sombres que ses boucles brunes. S’entourant de sa couette, malgré la chaleur ambiante, Gale parvint jusqu’à la cuisine où elle avala quelques tranches de bacon, avant d’ôter sa chemise de nuit en lin et de se revêtir d’une cape rose. Elle jeta un œil dehors. Pourvu qu’il fasse beau à Londres. La jeune fille prit quelques minutes pour se maquiller d’un trait noir épais sur les paupières et elle mit sa baguette magique dans sa poche. Elle ferma les yeux et tenta de se concentrer. Mais un brouhaha incessant parvenait à ses oreilles. Elle réessaya et pensa au Chaudron Baveur. Aussitôt, elle fut comme prise dans un tourbillon infernal et eut du mal à respirer. Quelques minutes plus tard, elle se trouvait devant la porte du Chaudron Baveur. La jeune fille poussa la lourde porte en bois et s’installa à la seule table libre qu’il restait. Il y avait tant de monde qu’elle ne pouvait discerner quels étaient les employés, même si elle les avait déjà vus auparavant. Elle passa la main dans sa poche, comme pour vérifier que sa baguette magique se trouvait bien là. Elle jeta un œil à la carte qui présentait toutes les boissons et mets mis à la disponibilité de la clientèle de l’auberge. Il était presque dix heures et elle venait d’avaler son petit-déjeuner. Elle n’avait en aucun cas envie d’avaler encore quelque chose. Elle s’était surtout promis de faire un régime cet été. Régime qu’elle n’avait malheureusement pas tenu longtemps. Elle passa en revue les boissons proposées par l’auberge et choisit rapidement un hydromel aux épices. Le serveur qui écouta sa commande la regarda d’un œil méfiant, comme s’il voulait vérifier qu’elle était bien majeure et qu’elle avait le droit de consommer de l’alcool. Elle haussa les épaules, le regard troublé. Le serveur se précipita aux cuisines, sans lui accorder un regard de plus, et revint quelques minutes plus tard avec un plateau sur lequel était posé un verre épais contenant un liquide aux nuances de beige. Elle le but d’un trait et balaya la salle du regard. Soudain, ses yeux se posèrent sur un visage qui lui était étrangement familier. Elle poussa un long soupir. C’était bien la dernière chose qu’elle avait souhaité en venant ici. Elle aperçut Aryane Salmon, qu’elle avait aperçu quelques jours plus tôt chez Fleury et Bott, souvenir qui ne lui était pas si bon que cela. Non loin, elle vit également sa cousine, Epona Garthes, accompagnée de sa meilleure amie Jane Ancenis. Elle aurait apprécié le fait d’être seule et de profiter de sa tranquillité, en dégustant son verre d’hydromel. Malheureusement, elle n’avait désormais d’autre choix que de reprendre une expression hautaine et de reprendre le cours de sa vengeance contre sa cousine. A vrai dire, elle adorait cela, même si ça lui demandait un effort considérable. Elle était certes méchante et rancunière de nature, mais elle avait dû progresser concernant ses meilleures insultes et reproches pour clouer le bec à la chère Epona. Si en plus elle pouvait le faire devant ses plus chères amies… Un sourire provocateur se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Elle déposa cinq mornilles sur la table en bois et se leva, gardant la main dans sa poche, serrant de toute son étreinte sa baguette magique. Elle ne pensait pas qu’elle lui serait utile en cas de confrontation avec Epona – quoique fermer le bec de sa cousine une fois pour toute ne la dérangerait pas – mais elle semblait lui donner de la force. Elle contourna les tables voisines et parvint jusqu’à celle où était accoudée sa cousine. Elle s’y arrêta, tirant une chaise sur laquelle elle s’assit aussitôt. « Je viens de vous voir. J’espère que ça ne vous dérange pas que je vienne m’asseoir ici. » dit-elle d’un ton convaincant, montrant clairement qu’elle s’asseyait ici, même si cela ne plaisait pas à tout le monde. Elle fixa ses trois interlocutrices en haussant les sourcils, d’un air provocateur.

Regardant fixement le paysage défiler devant ses yeux, Epona soupira. Voilà plus de deux heures qu'elle était assise en face d'une véritable plume à papote. Cette vieille et dodue femme lui racontait diverses pathétiques et inutiles histoires avec frénésies depuis leur départ. Une sorte de commère du village que Epona ne pouvait pas supporter. Trop maquillée, trop pleine de couleurs jurant les unes avec les autres et trop pleine de parfum bon marché qui ferait faner des dizaines de fleurs en une seconde. Oh mon dieu, Epona souhaitait tant être arrivée à Londres ! Pas que le temps désastreux lui manquait, non elle était très fière de son bronzage caramel s’alliant parfaitement avec sa cape et gants bleu turquoise. elle avait surtout vraiment très hâte de retrouver son âme soeur blonde, Jane. Elle avait rendez-vous au chaudron baveur et Epona ne voulait surtout pas être en retard, elle ne l'était jamais d'ailleurs. Heureusement, sa patience ne fut plus mise à rude épreuve pendant longtemps, puisqu'elle arriva aussi tôt à la gare de Kingcross. Coupant court à leur discussion, Epona prit ses affaires rapidement et se précipita hors du train évitant ainsi la foule de moldus avec leur gamins braillard. Elle n'était pas du tout adepte des moldus, elle les trouvait trop peu distingués et un peu "con" à vrai dire, mais ne les haïssait pas pour autant. Elle faisait avec quoi. Marchant d'un pas élégant et vif dans Londres, elle pouvait sentir les yeux rivés sur elle. C'était une jeune femme d'une beauté certaine avec sa blondeur et ses yeux bleu angélique, mais elle avait surtout une classe à la Audrey Hepburn. Un peu old school, avec ses cheveux crantés, ses gants en cuir et sa robe en dentelle noir. Elle aperçue le Chaudron Baveur de loin et grimaça légèrement, ce n'était pas endroit favoris. l’endroit était vieux et trop peu entretenu pour elle. Malheureusement, aucun autres bars pour sorciers n'existait à Londres. Elle entra discrètement dans le bar, enfonçant son capuchon et se faufilant entre les tables pour ne pas être reconnue. Elle s'installa à une table au fond et commanda un thé. Puis elle se leva, sautillant sur place lorsqu'elle vit apparaître son adorable Jane et lui fit un signe de la main pour qu'elle la rejoigne. « Je vois que tu es encore et toujours en avance. Comment vas-tu ? » Epona fit un sourire en coin. « Si tu crois qu'en un été je vais changer, tu rêve ma chérie! Très bien, tu sais que je reviens de mon stage de guerriseuse ?! C'était sup ... » elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, elle venait d'être interrompue par l'entrée de Gale Haworths, sa soit-disant-cousine. A l'instant où elle l'a vit, son visage se décomposa pour afficher une mine d'enterrement. Il fallait toujours que cette garce lui traîne dans les pattes ! A croire qu'elle ne pouvait pas se passer d'Epona. Il fallait toujours qu'elle crache son venin. La voyant s’asseoir à une table vide, Epona fut soulagée pendant 5 secondes avant de la voir se diriger hautainement vers leur table. « Je viens de vous voir. J’espère que ça ne vous dérange pas que je vienne m’asseoir ici. » dit la garce de serpentard. Epona évitait à tout prix le regard de Gale, regardant fixement sa meilleure amie pour éviter de hurler directement sur Gale. Elle voulait à tout prix cacher se qu'elle ressentait et affichait en permanence une froideur extrême. Après s'être calmée pendant quelques secondes, sa tête pivota et comme un robot et elle dit sèchement « Et bien comme tu t'es invitée toi même et que les règles de politesse semble donc t'échapper, je te prie quand même de prendre un siège. » Elle plissa les yeux et lui lança un regard noir. Hmmm, Epona regrettait presque sa vieille femme dodue de tout à l'heure.

Le brouhaha ne cessait pas de s'accroître, et ayant l'oreille plutôt sensible, les maux de têtes ne tardèrent pas à arriver. J'avais redirigé mon regard vers Epona, qui avait esquissé un petit sourire avant de me répondre : « Si tu crois qu'en un été je vais changer, tu rêves ma chérie ! Très bien, tu sais que je reviens de mon stage de guérisseuse ?! C'était sup... » Elle n'eut guère le temps de terminer sa phrase car sa cousine, Gale, venait de s'immiscer dans notre conversation en prenant place aux côtés d'Epona. Toujours avec son sourire hautain, elle nous lança : « Je viens de vous voir. J’espère que ça ne vous dérange pas que je vienne m’asseoir ici. » Epona serra de toute ses forces sa mâchoire, comme pour se contenir, énervée comme jamais. Elles se haïssaient. Il y avait une telle haine entre elles que c'en devenait fascinant comme effrayant. Toutes deux ne mâchaient pas leurs mots et elles se foudroyaient des yeux. Tandis que moi, je lançais un regard rassurant à la belle blonde, comme pour lui dire "Je suis là, ne t'en fais pas, Gale ne peut pas t'avoir à cet instant." Puis je considérai Gale avec attention, n'hésitant pas à lui lancer un regard foudroyant, qui la fit perdre pendant quelques secondes son sourire. Ce n'était pas mon ennemi, mais je défendais tout de même Epona. Il m'arrivait certains jours de me contenir avec Gale pour ne pas rire, - puisque nous ne nous détestions pas forcément - en se regardant ou essayer de ne pas sourire. Mais cette fois, elle allait un peu loin en venant vers Epona. Elle la cherchait. Je savais parfaitement que cette journée ne se finirait pas très bien. La belle blonde fit pivoter sa tête lentement, puis elle lui répondit, froide comme la glace : « Et bien comme tu t'es invitée toi même et que les règles de politesse semblent donc t'échapper, je te prie quand même de prendre un siège. » Je ne répondis rien face à cela, puisque je considérai qu’elle avait tout dit. Je pris ma tête entre mes mains, me massant les tempes, un mal de tête atroce faisant place peu à peu. Cela n’avait jamais été aussi fort, aussi puissant. J’avais l’impression que ma tête allait exploser, et que je n’allais pas tarder à m’énerver pour un rien sous la douleur. Néanmoins, j’aspirai et expirai un bon coup, répétant la même action plusieurs fois. Cela ne fit pas disparaître la souffrance dans ma caboche mais j’avais réussi à me calmer. « Salut vous deux ! Gale, quel plaisir de te revoir… » J’aurais pu reconnaître cette voix entre mille. Arya. Je souris, puis la regardai. « Je peux me joindre à vous ? » J’acquiesçai d’un signe de tête, puis elle prit place à mes côtés. « Une serpentard face à trois serdaigle, où va le monde ? Je ne m’attendais pas à vous voir toutes les trois réunis en ces lieux ! » lança-t-elle. Je me redressai, essayant de ne plus penser à la douleur qui ne cessait de se propager dans ma tête. Je ne voulais pas que quelqu’un se rende compte de quelque chose. J’esquissai alors un léger sourire, puis lança à mon tour : « En effet, si quelqu’un venait à te surprendre avec nous sans savoir que tu t’es imposée toi-même, il pensera que tu fais amis-amis avec nous. Ce n’est pas bon pour ta réputation, n’est-ce pas ? » Je sentais que je commençais à devenir agressive. La douleur était tellement immense, que j’avais désormais les nerfs à fleur de peau. Et sans savoir pourquoi, une image d’un enfant, me ressemblant comme deux gouttes d’eau, vint faire son apparition dans mon esprit. Ce n’était pas moi, non. C’était une image de ce qu’aurait pu devenir ma sœur jumelle, si elle n’avait pas perdu la vie dès la naissance. Une boule au fond de la gorge, je déglutis péniblement. Je ne savais guère pourquoi je pensais à ça, et ce n’était vraiment pas le moment, d’autant plus que la souffrance grandissait encore. J’allais devenir agressive... Cette histoire allait mal se finir...

Gale tira la chaise vers elle et s’y assit, poussant un soupir. Elle sentit dans sa poche sa baguette magique qui se tordait et lui piquait involontairement la cuisse. Elle la sortit, l’inspecta rapidement et la rangea aussitôt. Elle aurait aimé tendre sa baguette vers Epona, sa cousine aux cheveux d’un blond glacé, mais elle savait qu’il y avait bien trop de témoins (surtout en sa défaveur – elle regarda attentivement Jane qui plissait les yeux) pour qu’elle s’en sorte ensuite. « Et bien comme tu t'es invitée toi même et que les règles de politesse semble donc t'échapper, je te prie quand même de prendre un siège. » marmonna Epona, comme elle l’avait prévu. Gale eut un sourire forcé, révélant ses dents blanches toutes carrées et alignées, et elle aperçut Aryane qui s’avançait vers le groupe. « Salut vous deux. Gale, quel plaisir de te revoir. » dit-elle en souriant. Gale savait pertinemment qu’elle faisait référence à leur dernier rendez-vous en date, il y a quelques jours, en plein cœur du Chemin de Traverse, à la librairie Fleury et Bott où les deux jeunes filles étaient venues acheter leurs fournitures et où elles s’étaient retrouvées nez à nez. « Je peux me joindre à vous ? » demanda-t-elle en fixant la seule chaise libre en face de Gale. Cette dernière grimaça mais Aryane s’empressa de s’asseoir, sans voir le visage de la jeune fille. « Une serpentard face à trois serdaigle, où va le monde ? Je ne m’attendais pas à vous voir toutes les trois réunies en ces lieux ! » s’exclama-t-elle en laissant échapper un petit rire nerveux. Gale se redressa, s’étira et lui sourit, sans répondre, comme par défi. Elle s’éclaircit bruyamment la gorge puis balaya la salle du regard. Les clients allaient et venaient, leur tasse de chocolat chaud à la main. A l’extérieur, des fines gouttelettes de pluie s’abattaient sur le sol et les client se réfugiaient dans l’auberge, dans l’espoir de sauver leurs capes humides. « Je n’ai pas besoin de mes autres collègues serpentard pour vous affronter. Vous avez tort de me sous-estimer comme ça. » murmura Gale en fronçant les sourcils. Un sourire se dessina sur le visage de Jane. « En effet, si quelqu’un venait à te surprendre avec nous sans savoir que tu t’es imposée toi-même, il pensera que tu fais amis-amis avec nous. Ce n’est pas bon pour ta réputation, n’est-ce pas ? » s’exclama-t-elle, en ignorant ses paroles, d’une voix rauque. Une veine au creux de sa nuque se tendit et son front se plissa. Elle faisait craquer ses mains sous la table. Le bruit parvint jusqu’aux oreilles de Gale, qui sourit. Elle n’aurait pu imaginer qu’elle la mettrait dans un état pareil. Etrangement – pas si bizarre que cela en voyant la personne qu’était Gale – la jeune fille ressentit une véritable joie à cette idée. Elle avait une telle influence sur ces filles-là qu’elle réussissait à les mettre dans cet état. Elle jeta un œil à Epona, qui fuyait son regard. Elle secouait ses boucles blondes en baissant les yeux. « Ca me touche mais pas la peine de t’inquiéter pour ma réputation, tu te fais déjà assez de souci comme ça. » dit-elle en chuchotant, et en désignant les mains qu’elle faisait encore craquer. Jane fronça les sourcils mais se tut. Un long silence s’en suivit, si lourd que Gale baissa les yeux et observa ses ongles parfaitement coupés et vernis d’un corail vif. Elle tourna la bague qu’elle avait au majeur plusieurs fois, dans un sens puis dans l’autre. La bague était composée d’une pierre fine de couleur topaze, qu’elle avait reçue de sa grand-mère. C’était le seul et unique bijoux de famille dont elle avait hérité et dont elle rêvait depuis ses quatre ans. Elle revoyait encore sa mère qui portait sa bague, la tournant et la retournant comme sa fille à présent. « Quatre bièraubeurres, s’il vous plaît. » murmura Gale à l’oreille du serveur qui passait à proximité.