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 RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)

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Cherry Blacks
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Cherry Blacks


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MessageSujet: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeMar 6 Sep - 23:43

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Son rire perça le silence qui régnait près de la vieille maison. Tellement, qu'on sentit les volets trembler et presque s'écrouler sous le poids des rires des jeunes filles. Elles sautillaient toutes trois, ricanant à pleines dents. On distinguait la chevelure longue et rousse de Cherry Blacks qui tournoyait dans l'herbe fraiche dans le pré voisin. Elle était accompagnée de Marisol Karlsen, sa fidèle amie qui la suivait partout et d'une petite suiveuse de la même maison qu'elle de 3ème année nommée Angela Mills. Les trois serpentardes s'amusaient à se raconter tour à tour les sales coups qu'elles avaient fait et passaient la moitié de leur temps à cracher sur la gueule des gens. C'était comme ça, de vrai petites serpentardes bien fidèles à leur maison. Cherry repris de plus belle, tout en tournoyant à folle allure dans l'herbe « Au fait, vous saviez que Sidney Casuels, la petite poufsouffle de 4ème année, était une moldue ? Si si je vous assure ! Gale a trouvé un objet moldu caché dans sa valise. Un appareil photo à ce qu'on m'a dit. » Les deux autres ricanèrent à pleines dents renchérissant sur le visage boursoufflé de Sidney, qu'elles s'amusaient à comparer à celle d'un porc. Cherry ricana et se laissa tomber dans l'herbe pour laisser la brise caresser son visage. C'était une belle après-midi ensoleillée de Septembre, la jeune fille voulait se détendre au maximum et surtout arrêter de penser à hier soir. Elle avait craquée et c'était posée trop de questions. Pourquoi elle abandonnerait ce masque, c'était bien plus facile d'être respectée et surtout de jouer la comédie. Puis elle n'en avait pas finit de faire souffrir Roman et avait même à peine commencé. Elle pensait qu'en jouant ce jeu, de fille adorée des garçons il retomberait dans ses bras. Elle se mentait à elle même, se refusant à la fois d'avoir toujours de sentiments pour le jeune homme et jouant se personnage pour le récupérer. Elle eut un flash tendit qu'elle fermait doucement les yeux pour sentir le soleil la réchauffer. Elle se revoyait faible et et désarmée face à Noam Savall. Un frison parcourut soudainement son corps. Elle se souvenait même qu'avant qu'elle claque la porte de la salle de classe violemment, il avait osé lui faire la morale. « Ça n'a pas apporté tout ce que cette attitude et cette robe peut amener... mais ce n'était qu'un seul essai. » lui avait-il dit. Mais que savait-il d'elle après tout ?! Il ne savait rien, n'était au courant de rien et pourtant il se mêlait des affaires de la jeune femme. Tiens, c'était bien le seul à s'intéresser à ce qu'elle ressentait vraiment. Mais il s'y prenait pas vraiment très bien avec elle, il essayait de lui tordre le bras, au lieu de chercher à comprendre. Du moins elle en avait l'impression et n'avait même pas envie de s'expliquer. Se levant d'un bond comme pour chasser ses pensées, Cherry fit un grand sourire et avec un regard malicieux, elle regarda Marisol et Angela et leur dit « Aller, la dernière arrivée à la barrière, doit s'assoir à côté de Benny Williams le gros porc au diner ! ». Les trois jeunes filles se mirent à courir comme des folles vers la clôture de la fameuse maison hantée le plus vite possible. Soudain, Cherry aperçut une ombre qui lui était familière, elle se stoppa et regarda au loin. Son sourire s'effaça et elle serra les dents. C'était bien Noam Savall, elle pouvait reconnaître sa silhouette dans une foule tellement elle l'avait observé ses derniers jours. C'était le professeur avec qui elle avait eu ses mémorables retenues des derniers jours et qui lui tapait sur le système à vouloir percer ses défenses. Elle se tourna vers les filles et leur fit un signe de la tête comme quoi elles devaient la laisser seule « Attendez moi au Trois Balais les filles, j'ai un petit truc à régler. ». Elle se recoiffa et commença à descendre la pente de la colline où elle regardait fièrement le jeune homme de haut. Il avait du la repérer à son manteau d'un rouge vif. Cherry était plutôt au naturel ce Samedi, elle était en weekend et n'avait pas vraiment pensé à ses talons ou autre. Elle portait donc simplement un manteau rouge, ainsi qu'un jean moulant rentré dans des bottes de pluie rouges pour gambader dans l'herbe, mais tout ça griffé comme à son habitude. Le rouge étant bien sûr sa couleur favorite. Bien qu'habillé plus convenablement, elle se dirigea avec assurance vers lui. Exit le craquage d'hier soir, bonjour la maitrise de soit. Elle marcha donc avec une démarche assurée, sans agressivité cependant, elle ne voulait pas se montrer en colère ou autre. Elle voulait être à la fois zen et sûr d'elle. Elle arriva à distance du professeur et s'arrêta à juste 3 cm de son visage pour planter ses yeux dans les siens. La brise soufflant toujours dans les cheveux de la belle, elle espérait le faire défaillir encore une fois... Elle adorait le charmer, à vrai dire elle n'était as insensible aux charmes de Noam et s'amusait à voir si c'était réciproque bien qu'elle était une élève. Elle ouvrit la bouche, attendit quelques secondes et lui dit calmement « Je vous ais tellement manquée que vous avez besoin de me voir les weekends Professeur... Vous m'observiez ? ». Elle sourit et continua de le fixer yeux dans les yeux tout en replaçant une mèche de cheveux. Elle l'observa calmement. Hier soir, elle avait bien sentie qu'il y avait eu une tension sexuelle entre eux deux, même si le professeur avait eu une grande maitrise de soit. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle n'avait pas envie d'être agressive ou hautaine avec lui. Il le fallait, mais elle trouvait en Noam une part d'elle. Bizarrement lors de la dernière retenue, elle avait presque aimé le répondant du jeune homme et elle en redemanderait presque. Elle attendit donc que le beau blond ouvre sa délicate bouche pour encore une fois la taquiner à sa façon.
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MessageSujet: Re: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeMer 7 Sep - 10:37


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Week-end à Pré-Au-Lard. J'étais de pseudo surveillance, du moins je devais m'y rendre avec les élèves, et une fois lâché dans le village j'avais à mon tour libre circulation et le droit de faire ce que je voulais. Au début peu ravis, j'avais finalement trouvé l'idée sympa. Après une semaine comme celle-ci ou je n'avais eus que mes deux premiers soir de libre, j'avais besoin d'avoir enfin une parfaite liberté. Ne plus être professeur durant une après-midi, était-ce vraiment trop demander ?
C'est donc dans ce but là que j'oblique à gauche pour quitter les rues animées de ce village sorcier, n'ayant pas envie d'aller chercher quoi que ce soit, ou alors boire un verre à la rigueur mais plus tard, je quitte les sentiers surpeuplés, marchant un peu sans réfléchir. Pré-Au-Lard, où le seul village où aller le week-end, et donc seul distraction possible. Seul problème, il n'y a pas réellement de distraction, ni cinéma, ni bar sympa et encore moins de connaissances féminines ou des amis à moi avec qui discuter. Quant aux professeurs beaucoup ne partagent pas la même idée de la vie que moi... Résultat ? Je me retrouve à marcher seul, dans mes pensées. Me disant que cette semaine, ma conception des retenues à entièrement changée. Si il est vrai que je ne demanderais pas à être remplacé pour celle de Cherry Blacks, je me dis que la prochaine fois qu'on m'impose des retenues je réfléchirais à deux fois à la personne concernée. Hier soir avait été la plus marquante. En même temps j'avais un peu cherché à entrée dans cette pseudo confrontation avec l'adolescente. Mais avec elle c'était la colère, ou bien le terrain glissant de la séduction. Avait-elle réellement conscience de ce qu'elle faisait ? Dire qu'elle laissait tout le monde indifférent, moi y comprit, aurait été un pur mensonge, mais elle s'aventurait dans un terrain dangereux pour elle aussi et je savais pas vraiment quoi faire. L'arrêté avant qu'elle s'en brûle les doigts ?

Plongé dans mes pensées, j'arrive non loin de la cabane hurlante, lieu m'ayant toujours amusé et presque distrait quand j'étais à Poudlard. Refermant légèrement ma veste je m'y accoude. Oui pour aujourd'hui, exit la robe de sorcier, j'avais enfilant un jean - enfin -, avec un pull marin en col en V. Ce genre de vêtement qui me manquait cruellement la plus part du temps. Ayant prit un manteau bleu marine et des chaussures en cuir marron passée, je décide de pas trop m'aventurer dans le champs, restant là à observer une maison, avec une jeune femme portant un gosse de un ou deux ans à bout de bras en riant. souriant légèrement, je détourne mon regard pour voir alors d'autres silhouette plus dynamique, courant à travers champs, deux manteau très sombres, et un manteau rouge vif avec des cheveux roux. Il ne m'en faut guère plus pour deviner à qui j'ai à faire. Mon regard s’accroche légèrement sur ces trois jeunes filles et leurs rires qui me parviennent. Des rires supérieurs, j'en devine que les deux autres sont de la même maison que Cherry Blacks. Les regardant courir, je repense à notre entrevu d'hier soir, à ses yeux pleins de colère... Et pourtant il n'en aurait pas fallut beaucoup plus pour la voir pleurer. Que suis-je censé faire avec elle ? Dois-je laisser tomber, la laisser dans cette prison qu'elle se forge avec des apparences ?
Songeant à cela, je les vois s'arrêter, puis reprendre Cherry changeant de direction et beaucoup moins rapidement. Je souris légèrement en regardant un instant le sol, en constatant qu'elle m'a vu. Je la regarde ensuite arriver, patientant tranquillement qu'elle arrive à ma hauteur. Pourtant elle ne s'arrête pas là bien au contraire et continue, se figeant à quelques centimètres de mon visage. Chose dont elle n'a pas de mal vu que je suis appuyé à la barrière et donc à son niveau. Je devrais reculer, mais ses yeux assurée et provocateur m'en empêche. Cette fille a vraiment conscience de ce qu'elle provoque chez les autres, c'est terrifiant à vrai dire. Je vous ais tellement manquée que vous avez besoin de me voir les weekends Professeur... Vous m'observiez ? Son sourire incandescant, son air dragueur, tout en elle semble être là pour me déstabiliser. Pourtant je garde le même sourire que d'habitude, et lorsqu'elle me dit cela, je laisse un léger rire - mais non moquer - sortir de mes lèvres. L'ayant cinq soir par semaine dorénavant, me manquer serait une chose bien terrible pour mon psychisme. A vrai dire non, j'observais cette jeune femme, que vous cachez à ma vue en ce moment même ... Je lui indique du doigt, sans ôter mes coudes de la barrière, un point légèrement sur sa gauche derrière elle. Excuse toute trouvée évidement, c'est la maison de la jeune femme jouant avec son fils - ? - ou frère que sais-je, que j'observais tout à l'heure. Évidement c'est faux, enfin si ce l'eut été en premier lieu, mais néanmoins elle n'a pas à le savoir.
Est-ce ce besoin d'avoir une importance à mes yeux qui te fait avoir l'envie que je t'observe ? J'en reviens au tutoiement, parce que sérieusement vouvoyer mes élèves ça devient vraiment impossible sérieusement. Je la regarde lui envoyant un sourire séducteur et tout en assurance, sans me détourner de son viszge, ni sans bouger, voulant lui prouver à quel point elle n'a aucun effet sur moi. Même si à l'intérieur j'ai un concert de "menteur" qui se déchaine à ce moment là.
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MessageSujet: Re: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeVen 16 Sep - 15:42

Les sorties à Pré-au-lard étaient une vrai bouffée d'oxygène pour les élèves de Hogwarts, loin du château ils pouvaient être tranquille et se détendre tranquillement sans penser à rien d'autre qu'à une bonne Bière au beurre. Cependant, Cherry choisissait toujours les lieux les plus bondés du village pour être vue de tous, et était d'ailleurs tout le temps avec Gale. Elles passaient clairement la plupart de leur temps ensemble et n'étaient presque jamais séparées. C'était comme si, elles étaient plus fortes à deux, elles en imposaient plus dans les couloirs. Pourtant aujourd'hui Cherry ne faisait rien à son habitude, depuis cette année, elle était une sorte d'électron libre qui pouvait se balader où bon lui semblait. Elle avait beau se dire rebelle et en marge des élèves, elle pensait bien trop à son image et sa façon d'être. Avant elle devait bien se comporter pour faire plaisir à ses parents et maintenant elle devait mal se comporter pour entrer dans son personnage. Un total retournement de situation qui lui donnait parfois des maux de tête. Pourtant ce personnage ne la faisait pas réellement souffrir, c'était Noam qui l'avait fait souffrir lors de la dernière retenue. Son personnage, elle l'acceptait, elle l'avait inventé alors elle savait à quoi elle devait s'attendre. Mais, ce que Noam lui disait la touchait contrairement à toutes les autres remarques qu'elle avait pu avoir. Elle avait montré qu’elle avait du caractère et on la respectait. Ah oui pour ça, elle en avait du caractère et ce même sans Cherry, déjà avant Emilia, menait à la baguette les filles de sa maison et ne se laissait pas dicter ses actes. Le professeur de défense était le seul à la titiller avec son comportement, elle ne comprenait pas pourquoi il s'intéressait à elle comme ça. C'est pourquoi lorsqu'il lui répondit qu'il ne la regardait pas elle, mais une autre jeune femme. Elle tourna la tête pour observer la jeune femme en question. Elle tourna la tête, jetant un rapide regard et lui sourit, d'un sourire sincère. Elle avait tendance à ne pas croire aux coïncidences et elle savait qu'il l'avait observée au fond d'elle. Mais elle passa outre sa remarque, ça ne l’atteignait pas vraiment, après tout c'était un homme et il avait bien le droit pendant les weekends de sortir avec des jeunes femmes. Elle savait que l'ayant taquiné, il n'allait pas tarder à lui répondre et c'est ce qu'il fit. « Est-ce ce besoin d'avoir une importance à mes yeux qui te fait avoir l'envie que je t'observe ? » C'était totalement l'inverse ! Ça l'a fit sourire intérieurement, mais elle ne le montra pas. C'était lui qui était venu la chercher l'autre soir et il disait que c'était maintenant elle qui s'intéressait à lui. C'était lui qui voulait en savoir plus sur, elle. Elle l'intéressait clairement en fait, c'était un menteur hors pair. Cherry adorait avoir l'attention de tout le monde, c'était comme ça depuis qu'elle était petite et de savoir que Noam lui en prêtait la rendait plus qu'heureuse. Elle hésita pendant une seconde, puis posa délicatement sa main sur le bras du professeur, l'agrippant légèrement pour se pencher encore plus vers lui. Elle savait très bien qu'elle avait franchi la limite de la relation cordiale professeur/élève, mais elle n'avait jamais réellement considéré Noam comme un professeur du fait de son âge assez proche du sien et de son attitude envers les élèves. Jouant sur les mots, Cherry se pencha vers le côté et lui souffla à l'oreille en chuchotant. « Je te signale que, c'est toi qui a démarré la conversation l'autre soir. » Elle venait de le tutoyer pour la simple et bonne raison qu'ils étaient à une distance loin d'être protocolaire et que leurs propos n'avaient rien à voir avec les discussions profs/élèves habituelles. Mais, elle continua tout de même en le vouvoyant pour afficher son soit disant désintéressement face à lui. « Alors je vous retourne la question professeur. Vouliez-vous l'autre soir que je m'intéresse à vous ? Vous aviez clairement envie de savoir si je parlais de vous donc en clair si vous aviez de l'importance pour moi ou une de mes amies. » Elle détacha sa tête du cou du professeur pour se retrouver face à lui - sans enlever sa main de son bras cependant-. Elle prit un air interrogateur et choqué, surjoué et ironique « Mon dieu professeur, avez vous des vues sur des élèves de Poudlard ?! » puis elle continua en penchant légèrement la tête sur le côté tout en le regardant malicieusement « Vous savez, vous me parliez d'Alec l'autre soir et il s'avère que c'est une très bonne amie à moi. Alors si vous voulez...je peux aller lui en toucher un mot...? » Elle lui lança un regard de défi. Elle laissa glisser sa main le long de son bras puis l'enleva avec lenteur avant de faire un pas en arrière pour se détacher de lui. Intérieurement, elle savait qu'elle n'en avait pas finit avec lui, mais elle lui laissa un peu de répit. Le défier était sa priorité désormais. D'habitude, elle aurait fermé le clapet à n'importe qui d'une remarque sèche et blessante, mais elle avait envie de voir ce que le professeur avait dans le ventre. Elle aimait surtout de plus en plus leur petit jeu de séduction/provocation, bien qu'elle ne l'avouerait jamais.
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MessageSujet: Re: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeSam 17 Sep - 15:15


Je me dis très sérieusement que cette fille je ferais mieux de l'éviter le plus possible, de la fuir comme la peste. Non parce qu'en dehors de mon statut de professeur, elle est vraiment divertissante, loin de toutes ces filles bien pâles en couleurs. Mais je suis professeurs et je dois m'en tenir à mon rôle, non ? Déjà que ma réputation n'est pas à son meilleur jour, que mes relations "amis" avec mes élèves ne plaisent pas aux autres professeurs, alors si je laisse Cherry Blacks commencer à me mettre le grappin dessus, je ne suis pas sortit de l'auberge. Mais pourtant pour une raison étrange j'y arrive pas. Sans doute l'ennuie de Poudlard, le fait que durant une année, je ne peux que m'en tenir à mon rang de professeur - d'ailleurs aucun des professeurs n'est marié et je commence à comprendre pourquoi ce manque de vie privée.
Observant cette réflexion je fixe pourtant Cherry Blacks avec un sourire amusé et sage, mettant un point d'honneur à lui montrer qu'entre elle et moi... ce n'est ni le même monde, ne le même âge. Chose puéril et surtout débile, car mentalement - hors de l'école - je pense être le pire adolescent possible niveau fréquentation féminine. Peu importe en fait. Elle regarde la jeune femme au loin, mais ne semble pas pour le moins du monde s'y attarder. Évidement j'aurais du m'en douter que sur ce point elle ne rétorquerait rien, elle sait que ça ne peut qu'être vrai, et elle n'a pas de réplique. Elle laisse courir, seulement c'est juste sur ce point à mon grand malheur.
En effet je sens sa main se poser sur mon bras, et je n'ai même pas le temps que de froncer les sourcils, que je la vois se rapprocher à une limite qui a dépasser depuis longtemps la relation élève/professeur. Sur le coup j'en perd ma répartit, mais de toute manière elle ne semble focaliser que sur la sienne de repartit, et son visage contre mon oreille me fait un léger instant d'oublier que je suis son professeur. Je te signale que, c'est toi qui a démarré la conversation l'autre soir. Tutoiement, "intimité" dans notre proximité corporel, et sa voix assurée contre moi. J'avale ma salive me forçant à reprendre mes esprits. La maudissant un court instant de jouer à cela. Quoi c'est vrai tout est bénéfique pour elle, le jeu, l'assurance, le fait qu'elle n'est pas à essayer de paraitre indifférente à toute drague. Car de toute manière je suis censé être celui qui remet les limites en place. Mais avec elle c'est assez difficile il faut l'avouer. Finalement je laisse aller un léger rire sans la contredire pour autant, affichant un sourire amusé. N'acceptant pas sa théorie sans pour autant la rejeter. Alors je vous retourne la question professeur. Vouliez-vous l'autre soir que je m'intéresse à vous ? Vous aviez clairement envie de savoir si je parlais de vous donc en clair si vous aviez de l'importance pour moi ou une de mes amies. Elle se recule, et je peux au moins retrouver mes esprits sans avoir son parfum trop près de moi. Elle ne perd pas le nord, ni sa repartit et jamais son assurance. Elle m'agace autant que me plait, cette "gamine", sur d'elle, sur de son rôle à tenir face aux autres. Évidemment je ne nierais pas le fait que sa main poser encore sur mon bras m'est totalement sortit de la tête, je suis un homme dois-je le rappeler. ?! Dois-je te rappeler que c'est mon rôle de faire "attention" à mes élèves, même si leur vie ne m'importe pour la plus part pas du tout ?! Je sourie, remarque émise sur une voix curieuse comme si je prenais en réelle considération qu'elle pouvait avoir oublié cela. Non pas dit de manière à la faire taire, mais à lui faire remarquer - même si elle comme moi on y croira pas du tout - qu'il y a aussi cela en considération, que je ne suis qu'un professeur dans son rôle, qui ne fait que suivre ses devoirs et rien d'autre. Elle ne pourrait pas, en effet, vaincre cette idée, car elle n'a aucun moyen de prouver qu'elle est entièrement fausse, hormis un argument basé sur ma réputation de professeur qui ne fait rien comme il faut. Mon dieu professeur, avez vous des vues sur des élèves de Poudlard ?!

Son interprétation faussement jouée de cette stupeur me tire un léger rire, tandis que je l'observe mettre autant de talents en ouvre pour garder son masque de peste qui a toujours raison. C'est puéril, et le pire est que je marche dedans, pire j'y joue aussi à celui qui aura le dernier mot. Stupide, mais j'y ai plongé hier soir et je crains de ne pouvoir éviter de continuer sur ce terrain. Vous savez, vous me parliez d'Alec l'autre soir et il s'avère que c'est une très bonne amie à moi. Alors si vous voulez...je peux aller lui en toucher un mot...? Sa main bouge contre mon bras, et je l'observe un moment, parfaitement à l'aise dans son rôle, nageant avec perfection dans ce bassin profond, à réussir à la perfection à foutre - intérieurement - son professeur à la limite du hors contrôle. Puis elle fait un pas en arrière, et je lèves les bras au ciel comme si je me rendais. Très bien je me confesse... mon fan club des élèves de Poudlard, étant je trouve très calme ces temps-ci... j'ai vu un espoir en toi, l'arrivée enfin d'un élément qui ferait revenir les rougissements des élèves au lieux des minauderies dans mes cours. Je commence sur un ton de coupable, avant de terminer par un sourire triomphant et amusé, ayant finalement reprit au moins cet aspect de la discussion, qui franchement s'éloigne de plus en plus de tout rapport normal que je devrais avoir avec elle. Donc rassures toi cela n'a rien à voir avec Alec... ne soit donc pas jalouse. Je m'étire légèrement comme si c'était une simple constatation sur le beau temps, puis je me ré-appuie sur la barrière, la fixant en coin avec un sourire amusé. Ce genre d'amusement et de discussion ayant été très rare depuis des semaines dans mon entourage, n'ayant pas personne avec qui vraiment m'amuser.
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MessageSujet: Re: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeLun 19 Sep - 22:33

Cherry était à ce moment très à l'aise dans son rôle qui n'en était pas totalement un, hormis cette séduction poussée à l’extrême. Elle avait toujours eu cette fâcheuse tendance à aimer provoquer les gens d'une manière ou d'une autre. Elle s'était seulement un peu calmée lorsqu'elle était sortit avec Roman pour renvoyer l'image du couple parfait. Dans un film, elle ne serait surement pas la fiancée du héros, mais le héros lui même. Elle était le personnage principale du livre, la reine guerrière qui n'avait peur de rien et qui cachait sa sensibilité. Regardant toujours fixement le professeur, ses yeux se baladèrent furtivement sur celui-ci. Intérieurement, elle devait l'admettre il avait une certaine carrure et impressionnait beaucoup. Heureusement que son masque de garce délurée lui permettait de ne pas flancher comme les autres filles du château. Elle avait surtout une bonne répartie, mais Mr Savall s'en sortait très bien face à elle, ce qui l'agaçait bien sûr de plus en plus. D'où le fait qu'elle continuait de le provoquer pour savoir qui allait gagner. Ça et bien sûr parce qu'il avait beaucoup de charme et qu'il ne la laissait pas indifférente, il faut l'avouer. Il répliqua donc, portant lui aussi toujours son masque de professeur indifférent. « Dois-je te rappeler que c'est mon rôle de faire "attention" à mes élèves, même si leur vie ne m'importe pour la plus part pas du tout ?! » Cette réponse ne déstabilisa pas le moins du monde Cherry. Elle savait qu'il allait répondre un truc réglementaire complètement contrôlé, du genre "c'est mon devoir blablabla", après tout que pouvait-il dire d'autre? Elle savait comment le piéger. Sur ces mots, un sourire charmeur se dessina sur le visage de la jeune fille et ses yeux se posèrent sur l'entre jambe de Noam pendant une bonne trentaine de secondes pour marquer l'insistance. Puis elle releva les yeux lui lançant un regard des plus suggestifs tout en disant comme si de rien n'était avec une voix douce. « Mmmh je vois... Vous devez vous sentir seul alors. Tout seul à vous occuper des autres.... Mais qui prend soin de vous alors cher professeur ? » Elle prit un air désolé et triste, teinté d'ironie. Elle se moquait un peu de lui sur ce coup là. Elle l'imaginait tout seul dans sa salle de classe après les retenues, n'ayant que lui-même pour seul compagnie. Être prof à Poudlard, c'était l'enfer en fait. Pas de vie amoureuse, pas de vie privée et devoir s’occuper quasiment 24/24h de mômes infernales en pleine rébellion de l'adolescence. Il ne devait pas souvent faire...se divertir le pauvre. Cherry grimaça intérieurement, c'était vraiment dur d'être professeur. Elle stoppa ses réflexions puisque Noam n'en avait pas finit de lui répondre. « Très bien je me confesse... mon fan club des élèves de Poudlard, étant je trouve très calme ces temps-ci... j'ai vu un espoir en toi, l'arrivée enfin d'un élément qui ferait revenir les rougissements des élèves au lieux des minauderies dans mes cours. » dit-il en levant les bras au ciel avec ironie. Cherry éclata de rire pendant une seconde, un rire sincère. Elle le trouvait vraiment drôle et cela faisait depuis bien longtemps qu'elle n'avait pas rit de cette manière. A vrai dire, cette année avait démarrée d'une façon plutôt sinistre et même si elle donnait l'impression de s'éclater en provoquant les autres. Cela n'était pas un réel amusement sincère comme de rire à une blague ou à une phrase stupide d'un professeur de défense contre les forces du mal. Il continua ajoutant « Donc rassures toi cela n'a rien à voir avec Alec... ne soit donc pas jalouse. » Cherry repris immédiatement son sérieux lorsqu'il prononça ses mots. Elle avait l'impression d'avoir été frappée par un camion en pleine face. Était-il sincère ? Non Cherry non ! se dit-elle, ne te fait pas avoir pauvre idiote ! C'était juste un moyen de te provoquer une nouvelle fois et non de te dire qu'Alec ne l'intéresse pas. Quoi ? Pourquoi pensait-elle à ça ? Elle chassa toute ces idées futiles de sa tête, se faisant violence et repensant à tout le mal que Roman lui avait fait. Elle était juste un divertissement pour lui se dit-elle. Il était seul et avait donc besoin de compagnie. Reprenant son assurance, perdue pendant un moment. Elle le regarda droit dans les yeux et fonça sur lui d'un air assuré. Ce fut un geste impulsif comme si tout se désir qui était monté depuis leur première parole échangée remontait comme ça tout d'un coup. Elle n'était plus maître d'elle-même. Elle mit ses bras autour du cou de Noam et d'un air suave lui dit « Et bien faisons revenir les rougissements des élèves alors. » Elle eu comme une seconde de doute puis comme poussée par un désir profond, l'embrassa passionnément. Secrètement, elle en avait rêvée ces derniers temps, touchez ces belles lèvres masculines. Peut être que c'était ce qui devait se passer. elle remettrai bien sûr tout sur le dos de son personnage de séductrice, mais elle savait bien que ce n'était pas ça avec lui. Une main dans la chevelure du jeune homme et l'autre dans sa nuque, le vent soufflant dans ses cheveux flamme: c'était un baiser de cinéma. Celui qui fait rêver toutes les jeunes filles en fleurs et qu'on a l'impression qu'il ne va jamais s’arrêter. Le cerveau de Cherry était comme déconnectée de la réalité, elle était comme happée par ce baiser qu'elle avait provoquée. Son cœur battait à mille à l'heure et la seule chose à laquelle elle pensait était l'agréable douceur des lèvres de Noam qu'elle ne pouvait cesser d'embrasser. Elle ne pensait qu'à lui à ce moment.
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MessageSujet: Re: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeMar 20 Sep - 1:29


En fait si on me demandait pourquoi je fais ça, pourquoi je rentre dans son jeu et que pire je renchéris à chacune de ses réparties, je ne saurais pas quoi répondre. Oui, pourquoi ? Pour me prouver quoi ? Que je peux toujours avoir le dernier mot ? Ça c'est dans mon comportement d'accord, donc déjà en voila une réponse. Parce que j'ai trouvé quelqu'un à ma hauteur - autre que Dumbledor et encore lui c'est toujours des sourires amusé mais pas aussi provocateur -. Oui une autre raison de valable. Mais aussi parce qu'elle m'attire et ça, ça c'est pas bien, pas bien du tout je devrais dire. Sauf que je me borne à faire taire cette raison, parce que c'est faux, son caractère me plait, sa répartie me plait et son jeu, elle est drôle et différente, mais c'est une élève. Elle ne me plait pas, elle est juste différente. Je me borgne à me répéter cela, me disant que c'est ça et rien d'autre.
Sauf que là on commence à aller sur un terrain encore plus dangereux, et que si hier soir ce n'était que de la provocation, une balle qu'on se renvoyait tour à tour jusqu'à ce que l'un perde - d'ailleurs ce fut elle qui lâcha l'affaire finalement - là c'est différent. Le lieu déjà l'est beaucoup plus, pas enfermé dans une salle, en presque terrain neutre, et libre malgré qu'il soit proche de Poudlard. Et puis aussi son comportement, elle semble être bel et bien décidé à ne pas de nouveau craquer et s'énerver comme hier soir et cela se sent au ton de ses réparties et de ses attaques. Mais encore plus à son comportement, qui, je dois l'avouer, me force de plus en plus à me faire reculer dans mes retranchement. Parce que sur ce point elle a le dessus, je me dois de ne pas la pousser plus, même si pourtant si c'était différent j'aurais depuis longtemps reprit cela en main. Mais ce n'est pas différent, c'est Cherry Blacks, c'est une élève, mon élève. Revenant au présent, son regard descend de manière significative et l'insistance de son regard me fait me mordre la lèvre ne sachant pas comment réagir. Gêné ? Et bien c'est dur de l'avouer mais presque, désarmé je dirais. J'avale ma salive me concentrant sur la conversation plutôt que sur ce qu'elle sous entend du regard... bientôt rejoint pas ses paroles. Mmmh je vois... Vous devez vous sentir seul alors. Tout seul à vous occuper des autres.... Mais qui prend soin de vous alors cher professeur ? Je sourie légèrement forcé, avant d'inspirer et reprendre le contrôle. Non elle ne m'aura pas, non elle n'aura pas le dessus en jouant sur ce que l'on appelle "faiblesse d'un homme". Non c'est hors de question. J'aurais bien envie que je me suffit à moi même, mais alors là j'ai un peu d'amour propre et puis en effet ça serait lourd de sens. C'est à ça que servent les vacances jeune fille... ce qui est d'autant mieux, en si peu de temps réussir à emmagasiner assez d'attention de la part des autres pour tenir durant de longues semaines... Génial alors maintenant on parle de mes pratiques sexuelles - oui parce que soyons franc l'attention dont on parle c'est pas un simple regard - en tête à tête élève/professeur mais de mieux en mieux.

Sérieusement je devrais me gifler, me frapper, je sais pas que je m'arrête avec elle. Non parce que si Cherry peut être très intrigante, elle a aussi le don de me porter toujorus plus loin ce qui est vraiment dangereux si on y pense bien. Je reprend sur Alec et elle semble d'un seul coup changer légèrement d'aspect. chose qui ne passe pas inaperçu, et que je vois avec un réel amusement, son sérieux devant ce sujet. Elle ne réplique rien de suite et cela ne fait qu'augmenter mon sentiment d'avoir réussit pour le moment à reprendre le dessus. Pour le moment. oui vaut mieux rester sur ses gardes avec elle, on sait jamais ce qu'elle pourrait encore trouver. C'est son regard revenant s'accrocher au mine d'un seul coup et son air sur d'elle qui me font comprendre qu'elle prépare un truc. Mais sans pour autant que je réussie à comprendre quoi, d'un coup d'un seul elle a anéantit toute distance entre nous, d'une manière beaucoup trop proche. Trop et j'en perd ma respiration. Je sens ses mains autour de mon coup mais j'arrive pas vraiment à réalisé tant son attitude est soudaine. Et bien faisons revenir les rougissements des élèves alors. Hein ? Pardon ? J'ai un peu du mal à penser et à comprendre ce qui se passe. Et c'est sans avoir encore le temps de réagir que je sens ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres. A elle. A Cherry Blacks. Sur moi. Bugeant entièrement, j'arrive pas à réagir, à comprendre que c'est une élève, que je dois la repousser, qu'elle m'embrasse. Enfin si je comprend mais pas bien comme il faut, bien trop immobilisé aussi par ses lèvres, et son baiser. STOP. Faut que je me réveille, mais vu que c'est pas un rêve, faut que je réagisse, pas comme je le voudrais, mais comme je le dois. Bougeant enfin, je la prend par les deux bras pour la repousser, du moins l'écarter de mes lèvres et de quelques centimètres de mon corps. Arrêtes ça. Ma voix devenu d'un seul plus joueuse mais beaucoup plus sérieuse, beaucoup plus adulte. Et non d'un scrout à pétard ce que je déteste cela. Je la fixe avec "colère", enfin plutôt avec sévérité, toute provocation ayant disparut. Je suis ton professeur, pas ton ami, pas un élève de Poudlard avec lequel tu peux jouer de la sorte. Tu as un minimum d'obligation à respecter, même avec moi ! Je lui assène avec sévérité. La lâchant je finis par soupirer en passant mes deux mains dans mes cheveux me tournant sur le côté. Merde dans quoi je me suis mis, m'éloignant d'un pas, j'essaye de prendre mes esprits, m'interdisant de penser à si oui ou non j'ai aimé, que que son parfum sens vraiment bon. Non c'est interdit, elle le savait, et je dois m'y tenir. Je suis son professeur, et elle doit pas passer outre cette barrière, pour avoir le dernier mot. Je me mors la lèvre, fermant un instant les yeux en essayant d'y voir plus clair et de voir la "suite des choses".
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MessageSujet: Re: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeMar 20 Sep - 21:59

Ce qui est fou dans ces moments là, c'est que votre cerveau vous envoi mille pensées à la seconde. Cherry était plongée dans un tourbillonnement de pensée. Et au fur et à mesure, plusieurs sentiments se succédaient, d'abord une sorte de soulagement parce qu'elle l'avait enfin embrassé -oui enfin. Comment pouvait-elle penser ça car elle n'était pas, mais pas du tout attirée par lui voyons ! *menteuse*-, puis un état de choc suivit parce qu'elle se rendait compte de son geste. Cherry n'avait jamais poussé son comportement de provocation à un tel point, si ce qu'elle faisait était de la provocation d'ailleurs... Mais sans pour autant arrêter car elle était n'était plus maître d'elle même. Elle pensait soudainement à une chose futile comme le rouge à lèvre qu'elle avait utilisé, s'il n'était pas trop collant. *Crotte elle aurait du en mettre un autre.* Cherry n'avait jamais été comme toutes ces autres filles a baver ridiculement devant un professeur, à vrai dire elle n'en avait pas vraiment le temps. Elle était trop occupée tout le temps à ce que tout soit parfait autour d'elle que rien ne devait la distraire. Son monde était réglé comme une horloge et rien ne devait bouger. Et ce même depuis son changement d'attitude, elle continuait de s'imposer ce rythme frénétique. Notes parfaites, sourire parfait, amis parfaits, elle subissait depuis bien longtemps une pression immense de toutes parts. Ce baiser était un des rares moments de spontanéité et même si elle allait nier et prétendre que ce n'était qu'un jeu tôt ou tard, elle savait que c'était faux et qu'elle l'avait fait que pour elle-même parce qu'elle en avait envie. Soudain ce moment intense et presque féérique fut violemment ramené à la réalité lorsque Noam la repoussa. « Arrêtes ça. » Ce fut comme une gifle, si violente que Cherry faillit tomber à la renverse lorsqu'il se détacha d'elle. Un dur retour à la réalité. Comme si on lui plantait un couteau dans le ventre. Elle en perdit son souffle. Toujours hébétée, elle l'écoutait tout en reprenant son souffle, presque assommée, la "gronder" comme une petite fille. Elle le méritait bien sûr. Elle avait tout fait pour en arriver là. Poussé la limite de leur relation élève/professeur à un point de non retour. Mais elle aurait voulu qu'il ne soit pas professeur sur le moment, juste un petit moment d'amitié au moins. « Je suis ton professeur, pas ton ami, pas un élève de Poudlard avec lequel tu peux jouer de la sorte. Tu as un minimum d'obligation à respecter, même avec moi ! » Puis elle le regarda se tourner face à la barrière et prendre sa tête dans ses mains. Il avait l'air lui aussi choqué et complètement déstabilisé. Elle le contempla un moment, ses yeux se perdirent dans le vague. Elle eu soudain un flash, lui renvoyant sa douleur en pleine face. Elle eu cet énorme pincement à l’estomac, le même que celui de cet été lorsqu'elle avait appris que Roman l'avait trompée. Ce même pincement de profond rejet qu'elle ressentait. Les larmes lui montèrent aux yeux tant elle avait mal au ventre, mais elle les chassa violemment, ravalant sa salive et s'interdisant de craquer une nouvelle fois. Décidément personne ne voulait d'elle ! Au naturel, en provocatrice, personne ne s'intéressait vraiment à elle. Elle inspira un grand coup profitant que Noam soit tournée pour reprendre ses esprits et faire face à la situation. Cherry était une jeune femme forte et elle avait appris à faire face à des crises familiales beaucoup plus houleuses que ce "vulgaire" baiser -se dit-elle pour se rassurer-. Elle mit une main sur sa hanche, replaça quelques mèches de cheveux et d'un ton sérieux et hautain le regarda de haut comme pour montrer son origine sociale et lui dit « C'est bon, vous vous êtes calmé ? » Elle pencha la tête pour essayer de voir si oui ou non il avait repris ses esprits puis continua nonchalamment en regardant ses mains pour admirer manucure « Vous savez c'est pas comme si je vous aimais vraiment...je le faisais pour vous rendre service c'est tout. » Mensonge, mais seul moyen de faire face à tout ce merdier dans lequel elle s'était mise. Elle n'allait tout de même pas s'excuser, c'était juste impossible ! Il l'avait repoussée, elle n'allait surtout pas ramper à ses pieds. Puis elle n'était pas amoureuse de lui ! Voyant que le professeur ne bougeait toujours pas, elle soupira. Pff ces hommes, incapables de vraiment faire face à une situation toujours là à chercher des prétextes stupides. Intérieurement, elle était heureuse d'avoir au moins réussi à le déstabilisé de cette manière, elle avait en quelque sorte gagné leur stupide jeu. Mais pourquoi était-elle triste alors ? Elle s'était promise qu'aucun hommes ne lui feraient plus aucun mal et pourtant elle avait mal. Elle avait même presque plus mal que pour Roman. Se giflant intérieurement, elle haussa les épaules et dit d'une voix forte et sévère. « Bon, je n'ai pas que ça à faire. Je suis attendue aux Trois Balais, je vous signale ! » Ce n'était pas vraiment une fuite en soit, mais elle ne voyait pas trop pourquoi elle resterait puisqu'il allait encore la sermonner et ça elle ne le voulait pas. C'est bon elle avait compris qu'il était un professeur ! A ça elle l'avait bien compris. A cette pensée elle leva les yeux au ciel, puis attendit tout de même sagement qu'il lui réponde. Après tout elle lui devait bien ça, vu comme elle l'avait mise fort mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N)   RED, THE COLOUR OF A HATE-LOVE RELATIONSHIP. (N) I_icon_minitimeMer 21 Sep - 0:58


Inspirant un grand coup, je cherche à me remettre les idées en place, à retrouver aussi la situation et les règles à respecter. J'ai du en louper, comme par exemple celle de ne pas embrasser ses élèves. Bien que je ne l'ai pas fait, et que c'est Cherru qui s'est jetée sur moi. Ouai voila c'est ça, je suis pas coupable j'étais pas censé savoir ce qu'elle allait faire, elle a fait ça d'un seul coup. Enfin j'ai beau me dire ça, cela ne m'empêche guère de me sentir coupable. peut-être parce qu'au fond j'ai aimé, et qu'elle embrasse bien pour le si peu que j'ai sentit... Non ! Je me reprend en main, j'aurais du la repousser plus vite, cependant la surprise ne m'a pas aidé à trouver quoi faire et comment réagir au plus vite. D'habitude lorsqu'on m'embrase j'ai pas réfléchir, lorsqu'une femme m'embrasse je l'embrasse en retour et je m'en prive pas. Même une inconnue d'ailleurs. Mais là je la connais, et c'est mon élève, là est toute la différence. C'est juste pas possible. C'est bon, vous vous êtes calmé ? Sa voix froide, supérieure ma tire de mes pensée,s je lui jette à peine un regard de côté, fixant plus loin le paysage. Non je me suis pas calmé, c'est facile toi tu peux embrasser, tu es jeune au pire on mettra ça sur le dos de ton âge, sur ton immaturité ou je ne sais quoi... Alors que moi, je suis dans le merde. Cependant le ton de sa voix m'apprend qu'elle est vraiment contrariée. Et vu le temps qu'elle a mis à parler je jurerais que c'est le temps qu'elle a mis à se reprendre en main. Mais j'en dis rien, ça suffit la provocation, là ça a merdé. Je ne répond d'ailleurs même pas à sa question. Vous savez c'est pas comme si je vous aimais vraiment...je le faisais pour vous rendre service c'est tout. Elle se justifie et je me prend à penser qu'elle me dit ça juste pour prouver ses dires, mais que s'en est tout le contraire. Mais je me fige en pensant à ça. Non, faut pas que je pense à ce genre de chose, c'est bien pire justement !

Je ne répond rien, encore une fois. Bon professeur qui ne rentre pas dans le jeu de son élève, quand on voit on ça nous à mener tout cela en même temps je me comprend. Bon, je n'ai pas que ça à faire. Je suis attendue aux Trois Balais, je vous signale ! J'inspire, serrant la mâchoire, son ton supérieur ne me plait guère surtout dans cette circonstance. Pourtant je me vois mal recommencer avec ma morale, et puis j'ai pas envie de recommencer à jouer au prof, c'est chiant et c'est casse tête. La preuve, si j'avais pas été un prof croyez moi je lui aurais fait bouclé ses répliques en répondant à son baiser. Pensant à cela, je me gifle encore une fois mentalement, bravo je deviens un psychopathe taré. Je me reprend en tournant la tête vers elle. Mais je t'en pris, je ne te retiens pas plus longtemps... va retrouver les gens de ton âge avec qui t'amuser. Files donc. Neutre, je ne réponds pas sèchement ni sérieusement, une légère provocation dans la voix parce que c'est dans ma nature de taquiner, je la regarde me sourire faussement avant de tourner les talons et de partir bien que tout dans son allure m'indique qu'elle est furieuse. J'en rirais presque, si c'était pas si compliqué. Demain soir même horaire, ce n'est pas annulé tes retenues. Je lui cris en y repensant, reprenant finalement la taquinerie, ok un jour mon caractère me tuera, ou avant cela me fera renvoyer mais peu importe. Je la regarde s'éloigner et je finis par m'avachir contre la barrière prenant ma tête entre mes mains, murmurant un "ça craint" dans la vide. Je reste quelques instants à sombrer dans mes pensées, avant de prendre la route. Tandis que je recroise de nouveaux des élèves "normaux" avec qui mes contacts sont presque normaux, ou très normaux pour moi; j'en oublie l'incident, ou j'en dédramatise l'importance, retrouvant mon calme et ma presque sérénité habituelle. La retrouvant presque...

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